Écrivain allemand, Johann Wolfgang Von Goethe est né à Francfort-sur-le-Main (Allemagne) le 28 août 1749.
Les Goethe descendent d'une famille d'artisans originaires de Thuringe. Le bisaïeul de Wolfgang a été maréchal-ferrant à Artern, son grand-père tailleur à Francfort, puis hôtelier cossu. Son père, homme possédant une vaste culture, était jurisconsulte avec le titre de conseiller impérial à titre honoraire. Le journal de son voyage à Venise, Rome et Naples (1740), écrit en italien, a été publié en 1932 par Arturo Farinelli. Sa mère, Katharina Élisabeth Textor, appartenait elle à une famille de juristes d'Allemagne méridionale. Son grand-père maternel, Johann Wolfgang Textor, a été bourgmestre de Francfort et, en qualité de maire, a tenu en main les destinées politiques de la ville.
Johann Wolfgang assiste, en avril 1764, au couronnement de Joseph II, élu empereur d'Allemagne. Il étudie le droit à Leipzig de 1765 à 1768, et à Strasbourg de 1770 à 1771. De mai à septembre 1772, il est avocat auprès de la cour impériale de justice de Francfort après avoir passé les examens d'aptitude en décembre 1771. Jusqu'à son installation à Weimar à l'automne 1775, il s'occupe de vingt-huit procès dont on a conservé les pièces.
À Leipzig, le jeune Goethe livre aux flammes ses premiers essais de Francfort: un poème en prose en l'honneur de Joseph II et quelques ébauches de drames, mais les poésies de cette époque sont conservées dans le livre Annette (1767) et dans Mélodies et Lieder dédiés à Mlle Frédérique Oeser. À l'automne 1769 est publié sans nom d'auteur, postdaté d'un an, le premier recueil de vers de Goethe: Nouveaux lieder et Mélodies. Encore à Leipzig paraît Caprice de l'amant, et à Francfort la comédie en alexandrins Les Complices (1770), qui évoque des souvenirs de Leipzig.
Un séjour à Strasbourg est capital pour l'évolution de Goethe. Il acquiert la maîtrise de lui-même, fréquente un groupe de contemporains qui se détachent de l'art rococo, mais ce qui compte surtout est sa rencontre avec Johann Gottfried von Herder. Dans le voisinage de Strasbourg, à Sessenheim, il est présenté à Frédérique Brion. Leur idylle est toute platonique et se termine par une séparation pénible. Cet épisode inspire au poète des vers dont on peut dire qu'ils sont les premiers en date de la littérature allemande moderne: Poésies.
L'impression que fait sur lui la cathédrale de Strasbourg l'incite à écrire sous le titre De l'architecture allemande (1773), un hymne en prose dédié à son constructeur, l'architecte Erwin von Steinbach. Cet ouvrage suscite en Allemagne un mouvement d'intérêt vers cet art gothique que Adam Friedrich Oeser, directeur de l'Académie de Leipzig et maître de Goethe, traite cependant avec mépris, le trouvant "outré, dépourvu de proportions régulières et impropre à éveiller dans les esprits autre chose que la peur et l'épouvante". Au contraire, et parce qu'il ignore alors l'origine française de l'art gothique, Goethe loue en la personne d'Erwin von Steinbach le génie, le créateur qui, nouveau Prométhée, forge un monde nouveau en reniant tous les principes antérieurs et puise tout dans la fécondité de son esprit. Ce texte est à l'origine du culte du génie et ouvre la période du "Sturm und Drang" ("Tempête et Passion").
Le drame en prose Gœtz de Berlichingen à la main de fer (1773) qu'il écrit, suivant l'exemple de William Shakespeare, en passant outre à la règle française des trois unités de temps, de lieu et d'action, a la même valeur inaugurale dans le domaine du théâtre. Le drame est tout entier axé sur la personnalité d'un chevalier de la première moitié du XVIe siècle, homme rude, loyal, droit, dévoué au peuple, dont il veut faire reconnaître les droits. C'est une redécouverte de la chevalerie et du Moyen Âge qui sont remis à la mode. Heinrich von Kleist et Walter Scott ont repris et développé ces thèmes.
De même Egmont, variante de l'idée qui inspira le Goetz, se rattache à la période de Francfort. À côté du "génie", il y a le "cœur", opposé au culte de la raison qui a marqué l'époque antérieure. L'œuvre de Goethe est caractéristique à ce point de vue. Les Souffrances du jeune Werther (1774) en témoignent. La nouveauté du style, le suicide de l'amant infortuné, font sensation hors des frontières allemandes et déchaînent en Europe la fièvre werthérienne. À la base de ce livre, il y a la passion qu'il a conçue pour Charlotte Buff, rencontrée à Wetzlar mais déjà fiancée à son ami Kestner, et le suicide d'un autre ami, Jérusalem, jeune conseiller de légation. Ne pouvant vivre son amour, écrasé par un monde hostile, Werther, le seul Titan de Goethe capable de renoncement, se tue.
L'évangile de la nature selon Rousseau joint au génie et au cœur, voilà les origines d'une suite de drames mineurs entrepris vers cette époque: Mahomet (1772), Satyros ou le Faune fait dieu (1773), Prométhée (1773), Vie terrestre de l'artiste, Stella. Clavigo (1774) est né du besoin d'appuyer ses théories sur une œuvre théâtrale sans recourir, comme dans les autres œuvres de la même époque, à des expériences personnelles.
À Francfort, Goethe fait la connaissance de Lili Schönemann, la ravissante fille d'un commerçant fortuné, en tombe amoureux et se fiance. La jeune femme, qui a sur lui une très forte influence, souhaite pour lui une existence plus conforme à la tradition mais le poète se révolte à l'idée de cette atmosphère conformiste où se complait dans sa quiétude la femme aimée. Après des années de combat intérieur, il rompt définitivement.
Le duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar, né en 1757, ayant à peine atteint sa majorité, demande à Goethe de venir à Weimar pour passer au service de son État. Goethe devient conseiller secret de légation en 1776, siégeant dans la plus haute autorité, le Conseil secret.
L'intérêt qu'il porte à la géologie le pousse, dans les années 1777, 1783, 1784 et 1789 à faire divers voyages dans le Harz. Les affaires ayant trait aux mines du pays lui sont confiées. Il assume en outre la charge des routes du duché. Il est nommé commissaire à la Guerre en 1779, est anobli en 1782 et se voit confier la direction des finances de l'État. Enfin en 1815, après le congrès de Vienne à la suite de l'érection du duché en grand-duché, il devient ministre.
Son activité administrative intense paralyse le poète. "Je n'ai rien à te dire sur mon compte sinon que je me sacrifie à ma fonction", écrit-il dans une lettre datée du 29 juillet 1782. Par ailleurs, le contact quotidien avec les réalités pratiques du gouvernement d'un État l'aide à dépasser le culte de l'individuel ainsi que le "Sturm und Drang". L'amour tout platonique qu'il éprouve pour une dame de la Cour, Charlotte von Stein, favorise son évolution. "Pureté et Paix", tels sont les principes, telle est la nouvelle devise dont il se fait une règle de vie. Deux grands drames sont issus de cette période, écrits d'abord en prose, puis en pentamètres iambiques. Ils caractérisent cette première décennie weimarienne: Iphigénie en Tauride et Torquato Tasso.
Au même moment, il se plonge dans l'écriture d'un roman: Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister. Ce "roman de formation" relate les désillusions de Wilhelm qui entend faire carrière d'auteur dramatique dans une troupe de comédiens. Mais là encore le théâtre n'est qu'un reflet du monde, de la noblesse et de la vie de cour dont Goethe fait l'éloge non sans en dévoiler sans complaisance les faiblesses.
Le 3 septembre 1786, il quitte Carlsbad où il fait une cure et se rend secrètement en Italie afin que nul ne puisse contrarier la réalisation de son rêve de jeunesse le plus cher, ce rêve qu'avaient inspiré les récits paternels. "En Italie! en Italie! Paris sera mon école, Rome mon université. Car c'est vraiment une université; qui l'a vue a tout vu", voilà ce qu'il écrivait dès 1770. Dans l'été 1775, lors de son premier voyage en Suisse — voir Lettres de Suisse —, il s'était arrêté, indécis, au col du Saint-Gothard: le souvenir de sa fiancée de Francfort, Lili Schönemann, le sollicitait. À l'automne, il se met en route vers le sud, vers l'Italie. Désormais, rien ne peut le retenir. Il échappe à l'obsession des affaires, des événements, de la Cour; en lui, il faut sauver le poète. Vérone, Vicence, Padoue ne sont que de brèves étapes. Après un séjour de deux semaines à Venise, il se dirige vers la plaine lombarde par Ferrare et Bologne, fait une halte de trois heures à Florence, touche Pérouse, et le 29 octobre parvient à Rome. Il demeure sur le Corso, au n° 18. Il fréquente les milieux artistes allemands, principalement Heinrich Wilhelm Tischebein et Philip Hackert, la femme peintre Angelica Kauffmann et, parmi les Italiens, le graveur Giovanni Volpato. Une amitié réciproque le lie à la jeune et belle Milanaise Maddalena Riggi. En février 1787, il se rend à Naples, s'embarque pour Palerme le 29 mars et parcourt la Sicile, revient à Naples vers le milieu de mai et à Rome au début de juin. Il quitte Rome le 23 avril 1788. Le 18 juin le revoit à Weimar. Les années romaines sont les plus heureuses de la vie de Goethe. Plus tard, il avouera avoir pleuré amèrement, à son réveil, dans les semaines qui précédèrent son départ. À Rome, il a retrouvé son âme d'artiste et ressenti la force du contact avec le monde classique qui eut une influence déterminante sur le reste de son existence. L'Antiquité classique qu'il a entrevu à travers ses lectures de Johann Joachim Winckelmann constitue à ses yeux une humanité supérieure. C'est à cet étalon qu'il a, par la suite, mesurer toutes choses.
Un second et bref voyage en Italie, au printemps de 1790, le conduit seulement à Venise. Le fruit des années romaines est le Voyage en Italie (paru en 1816, 1817 et 1829), qui constitue avec Poésie et Vérité (1811-1830), où il relate ses jeunes années, son principal ouvrage autobiographique.
Le retour à Weimar plonge de nouveau le poète dans la banalité quotidienne. Nul ne le comprend. Il fuit la Cour autant que possible, mais ne peut refuser de suivre le duc qui, de 1786 à 1794, combat dans les rangs de l'armée prussienne. Lors de la campagne contre la France révolutionnaire, Goethe assiste à la célèbre canonnade de Valmy (30 septembre 1792). La phrase de Goethe, qu'il aurait, écrira-t-il dans son récit Campagne de France rédigé bien plus tard (1820-1822), prononcée le soir même de la bataille: "Aujourd'hui s'ouvre une ère nouvelle de l'histoire du monde", dit assez l'importance que revêt à ses yeux la retraite allemande.
En 1793, Goethe participe, à la suite du duc, au siège et à la reddition de Mayence. En 1797, il part une troisième fois pour l'Italie, mais les campagnes de Napoléon Bonaparte en Lombardie l'arrêtent en Suisse (qu'il avait déjà visitée en 1775 et en 1779). Le duc, voulant laisser plus de liberté au poète, le dégage de ses obligations administratives tout en lui laissant titres et traitement. Jusqu'en 1817, Goethe assume seulement la direction du théâtre de Weimar et jusqu'à sa mort la surintendance des Instituts pour la science et l'art à Weimar et Iéna.
Depuis son retour de Rome, Goethe a trouvé un foyer et un asile dans son amour pour Christiane Vulpius, jeune fille issue de la petite bourgeoisie de Weimar, devenue simple ouvrière. Il l'épouse seulement en 1806.
Mais il faut l'amitié de Friedrich Schiller, le poète qui enseigne l'histoire à l'université voisine de Iéna, pour donner à la vie de Goethe un nouvel élan. La rencontre décisive a lieu en juillet 1794. Il est à noter que l'entretien ne porte pas sur la poésie mais bien sur les sciences naturelles et la philosophie. Comme Faust, Goethe veut, par-dessus tout, pénétrer les lois et les secrets de la nature. Déjà, dans les premières années de Weimar, il s'était livré à l'étude de la géologie et de la botanique. La visite du Jardin botanique de Palerme lui a suggéré l'idée de l'Urspflanze, la plante originelle, et il en a induit "le principe de l'identité primitive de tous les organes de la plante". Déjà en 1786 il avait publié un traité d'ostéologie comparée (De l'os interinaxillaire) et en 1791, contre Isaac Newton, sa Contribution à l'optique, qui sera suivie en 1810 d'un vaste ouvrage en trois parties: De la théorie des couleurs.
L'Essai sur la métamorphose des plantes (1790) est un traité naturaliste qui tente de démontrer l'unité de la matière, d'en révéler l'origine à la suite de mutations continues, et de prouver que la variété des espèces végétales découle d'une structure originelle très simple. En cent vingt-trois paragraphes groupés en dix-huit chapitres précédés d'une introduction, Goethe explique l'évolution de la vie organique des plantes, analysant notamment leur processus de reproduction à travers la croissance, le bourgeonnement et la floraison. C'est pendant son voyage en Italie de 1786 qu'il commence à préciser ses idées sur le sujet. Le futur auteur des Affinités électives poursuivait alors l'idée utopique d'une "plante originelle type", idée qui lui était venue dans le Jardin botanique de Padoue et qu'il crut voir réalisée devant ses yeux en Sicile en 1787. À partir de ces prémisses, il arrive à la découverte et à la notion d'"organe primaire". Selon lui, "La plante primaire sera la créature la plus merveilleuse du monde et la nature même me l'enviera. Avec ce modèle clé, on pourra inventer des modèles à l'infini." Sa conception est à l'époque absolument nouvelle: il rompt avec toutes les théories scientifiques du XVIIIe siècle suivant lesquelles la plante est tout entière contenue dans le germe. Il se détache également de la conception théologique de la nature, en se rapprochant d'Emmanuel Kant, qu'il ignore toutefois. Sa doctrine d'évolution naturaliste n'est d'ailleurs reliée à aucune théorie, mais elle est l'une des expressions les plus typiques de sa position à l'égard de la nature. Son intuition est aujourd'hui confirmée par les recherches scientifiques sur les gènes homéotiques des plantes. Sous le même titre de Métamorphose des plantes, Goethe écrira également plus tard un poème dédié à Christiane Vulpius, la mère de son fils, où il compare leur amour à cette vision scientifique et où le sujet tout impersonnel, objectif, scientifique, se colore et s'illumine d'un lyrisme diffus. La connaissance engendre l'amour qui donne fleurs et fruits.
La fréquentation de Schiller, qui dure jusqu'à la mort de ce dernier en 1805, a un grand retentissement sur la vie privée et publique de Goethe. L'échange d'idées sur les lois qui régissent la poésie et sur ses formes est incessant entre eux et donne lieu à une Correspondance demeurée célèbre (v. Correspondance entre Schiller et Goethe), où l'on retrouve l'influence de l'Antiquité classique.
En 1797, Goethe écrit une épopée bourgeoise: Hermann et Dorothée en hexamètres, puis des épigrammes en forme de distiques. Un grand drame allégorique, Pandore (1807-1808), inachevé, tend à exalter, en se fondant sur les mythes grecs, un monde futur où la civilisation et l'art atteindraient leur sommet. Dans le Second Faust, là où l'accent poétique est le plus intense, c'est-à-dire dans "la nuit de Walpurgis" et l'épisode d'Hélène, il se place sous le signe de la versification classique et de la poétique grecque.
Goethe a écrit quatre grands romans. Après Werther (1774), et Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister (achevé en 1796) vinrent en 1809 Les Affinités électives, roman de la vie conjugale où la volonté de rompre les liens sacrés suffit à entraîner la catastrophe. À cette époque, Goethe revoit à Iéna Minna Herzlieb, fille adoptive du libraire Frommann. L'amour que lui inspire cette jeune femme un peu étrange — c'est l'Ottilie du roman — trouve son expression dans les Sonnets et dans le roman lui-même. Il donne une suite aux Années d'apprentissage avec Les Années de voyage de Wilhelm Meister en deux parties (1821-1829). L'éducation et la formation de la personnalité individuelle, voilà quel était le sujet central des Années d'apprentissage. Dans les Années de voyage s'y ajoutent des vues pédagogiques et sociales énoncées et vécues par les différents personnages du roman. Le second livre (dans sa deuxième partie) contient la description d'une "province pédagogique", utopie rêvée à l'instar des instituts d'éducation alors en faveur en Suisse. Des récits variés insérés dans le corps du roman en rompent l'unité.
Comme poète, Goethe dépasse de loin tous les autres Allemands. Dans ce domaine, également, l'abandon des formes traditionnelles pour une facture personnelle remonte aux années de Strasbourg. Le style rococo, ses tonalités anacréontiques, ses artifices, sa tournure d'esprit sont désormais périmés. Rien ne doit être exprimé qui n'ait d'abord été ressenti, vécu par le poète. L'amour, la nature ne sont plus de vains mots, la sincérité est une obligation absolue. Les vers de Goethe expriment une vision nouvelle et toute personnelle de la nature. L'agencement des mots, le rythme, sont aussi des innovations. Ses ballades et surtout ses poèmes philosophiques sont les joyaux de la poésie allemande.
À soixante-cinq ans, une fois encore, il trouve de nouveaux accents. Inspiré par la traduction de la poésie persane, il compose un recueil de près de deux cent cinquante pièces de vers: Le Divan occidental-oriental. Ici, l'exaltation de la nature passe au second plan. Les thèmes sont multiples: Dieu, la mission du poète, l'amitié et la haine, l'amour et le renoncement. Les poèmes composant ce recueil sont conçus pour la plupart dans les années 1814-1815, un grand nombre sur les bords du Rhin, d'autres au pays natal, près du Main. Ils sont inspirés par la rencontre de Marianne von Willemer. Le Divan occidental-oriental est publié en 1819.
À Marienbad, en 1821, Goethe fait la connaissance d'Ulrike von Levetzow, une jeune fille de dix-sept ans. Ce dernier amour est à l'origine de la Trilogie de la passion (1827). Quant à l'œuvre capitale de Goethe, Faust, une tragédie, elle est le fruit de soixante ans d'un travail sans cesse repris et approfondi. Les débuts remontent à l'époque de Francfort. Le personnage du magicien qui veut percer les secrets de la nature s'élève comme une protestation contre le rationalisme des Lumières, impuissant à s'ouvrir un chemin vers le surnaturel. La tragédie de Marguerite, l'amante qui perd la raison à la suite de l'abandon de Faust, tue son enfant, est condamnée, rappelle un fait authentique survenu à Francfort en 1792, ainsi que le remords de Goethe au souvenir d'une jeune fille qu'il avait aimée à Strasbourg, au temps de ses études, puis abandonnée. Le Second Faust, dont l'idée est née après 1825, se rattache à la légende du XVIe siècle. Faust, devenu grand colonisateur, finit ses jours sur les bords de la mer et, malgré son pacte avec le diable, obtient le céleste pardon. Il achève son œuvre le 2 février 1832. "Celui qui a fourni de durs efforts, celui-là nous pouvons le délivrer".
Johann Wolfgang Von Goethe est mort à Weimar le 22 mars 1832, à l'âge de 82 ans.
Ernst Beutler,
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